Je m’appelle Rowan Thuss. Pendant une période de trois mois, j’ai eu l’opportunité de réaliser mon mémoire de master au sein du laboratoire de microbiologie d’Advanced Dental Diagnostics (ADD) sous la supervision de la Dr Hanneke de Valk. Grâce au profil Parodontologie que j’ai choisi dans mes études de dentisterie, j’ai été davantage exposé à la microbiologie liée à la parodontite. Mon encadrant de recherche, le Dr M.M.F. Timmerman, a proposé de mener une étude en collaboration avec le Radboud UMC et ADD. Pour cette étude, au départ, je ne savais pas trop quoi penser de la microbiologie. En effet, dans les études de dentisterie, la microbiologie n’est pas particulièrement mise en avant. Aggregatibacter actinomycetemcomitans était pratiquement le seul terme qui m’était resté en tête, mais seulement parce que c’est un mot parfait pour le Scrabble ! À présent, j’ai terminé mon mémoire de master et je me sens beaucoup plus à l’aise avec la microbiologie. Pour mon mémoire, j’ai mené une recherche sur un test microbiologique permettant d’étudier la flore présente dans les poches parodontales chez les patients atteints de parodontite. Ce test microbiologique reposait sur la culture, ce qui a permis, en plus des paropathogènes connus, d’accorder une attention particulière à la flore restante.
Les micro-organismes et la dentisterie sont étroitement liés, mais au départ, je n’avais que peu de notions à ce sujet. Grâce à l’expertise et aux connaissances d’ADD, ma perspective a rapidement changé. Les petites taches blanches sur les milieux de culture ont reçu des noms, et l’odeur de Candida albicans a suscité mon enthousiasme. Les caractéristiques des bactéries et des levures révélées par les tests, en lien avec la parodontite, ont conduit à une meilleure compréhension de cette maladie. La microbiologie est ainsi passée d’une théorie abstraite à des milieux de culture vivants, remplis de bactéries et de levures. Cette étude m’a apporté une plus grande compréhension et une vision plus claire de la parodontite, et a transformé ma manière de percevoir la microbiologie. Je considère désormais la dentisterie davantage sous un angle microbiologique. Par exemple, une patiente se plaignait de douleurs au niveau du palais sous sa prothèse. La gencive n’affichait aucune anomalie, mais elle m’a confié avoir suivi quatre traitements antibiotiques pour des infections urinaires. Une culture a révélé la présence de Candida albicans, permettant ainsi un traitement ciblé pour la patiente. J’ai réalisé cette étude avec beaucoup de plaisir. J’apprécie désormais de considérer la dentisterie sous un angle microbiologique, car tout y est lié. Je tiens à exprimer toute ma gratitude à ADD pour leur accompagnement. Leur expertise de plusieurs années dans le domaine de la microbiologie et des tests microbiologiques a été indispensable à la réalisation de cette recherche.